Les points clés - Définition de l'Acromégalie
L’acromégalie est une maladie rare due à une sécrétion excessive d’hormone de croissance par l’hypophyse. La prévalence de cette maladie, qui touche autant les hommes que les femmes, est de l’ordre de 1 à 10 cas pour 100 000 personnes. 1
L’hypophyse est une glande endocrine du cerveau qui sécrète des hormones permettant de contrôler de nombreux processus dans l’ensemble du corps humain. Dans la très grande majorité des cas, la sécrétion excessive observée dans l’acromégalie est due à la présence d’une tumeur bénigne de l’hypophyse appelée adénome hypophysaire sécrétant. 1-3
Pour en savoir plus sur l’acromégalie, écoutez les explications du Pr Delemer sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
Les processus physiologiques contrôlés par les hormones étant multiples, l’acromégalie touche de nombreux organes et c’est souvent un éventail de symptômes qui amène à évoquer une acromégalie.
Lorsqu’elle se manifeste chez l’adulte, généralement autour de 40 ans, l’acromégalie est caractérisée par un syndrome dysmorphique acquis ; il s’agit de modifications morphologiques caractéristiques au niveau du visage, des mains et des pieds. La maladie est souvent associée à d’autres complications telles que l’apnée du sommeil, des douleurs articulaires, des maux de têtes importants…
Lorsqu’elle survient précocement, chez l’enfant, l’acromégalie se manifeste par un gigantisme. 1-3
Les principaux diagnostics différentiels sont l’ostéoarthropathie hypertrophiante pneumique (ou syndrome de Pierre Marie Foix) et la pachydermopériostose (ou syndrome de Touraine Solente Gole). 1,4,5
Le diagnostic d’acromégalie est établi par le dosage du facteur de croissance insulin-like growth factor-I (IGF-I), complété par une recherche de l’adénome hypophysaire par des techniques d’imagerie comme l’IRM ou le scanner. 1,3
Le traitement classique de cette maladie rare consiste en une opération chirurgicale pour retirer l’adénome hypophysaire. Lorsque la chirurgie ne suffit pas, des traitements médicamenteux peuvent être administrés. 1,3
Références :
- Orphanet – https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?Lng=FR&Expert=963
- Centre de référence des maladies rares de l’hypophyse – http://fr.ap-hm.fr/sites/default/files/files/defhy/defhy_acromegalie_en_questions.pdf
- Manuel MSD – https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-endocriniens-et-m%C3%A9taboliques/pathologies-hypophysaires/gigantisme-et-acrom%C3%A9galie
- Orphanet – Pachydermopériostoe – https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Disease_Search.php?lng=FR&data_id=2542
- Ostéoarthropathie hypertrophiante, Franck Morin et col. – https://www.em-consulte.com/article/8524/osteoarthropathie-hypertrophiante
Les symptômes de l'Acromégalie
L’acromégalie survient à tout âge mais elle est plus fréquente entre 30 et 40 ans.
Du fait du rôle important de l’hormone de croissance dans le corps humain, cette maladie rare est caractérisée par de nombreuses manifestations. Les symptômes apparaissent progressivement et c’est souvent l’addition de plusieurs manifestations qui conduit à suspecter une acromégalie.
Pour en savoir plus sur les symptômes de l’acromégalie, écoutez le témoignage du Pr Brue sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
On distingue deux formes de la maladie, selon l’âge des patients :
- Chez les patients adultes, l’acromégalie se manifeste par un syndrome dysmorphique acquis, qui s’exprime par une déformation des traits du visage et des extrémités. Au niveau du visage, les traits prennent un aspect typique : la peau et les traits s’épaississent, la base du nez s’élargit, le front prend un aspect bombé, la mâchoire inférieure se développe, entrainant un prognathisme parfois prononcé et des problèmes dentaires fréquents (écartement des dents, difficulté à fermer les mâchoires…). Au niveau des extrémités, on observe un élargissement des mains et des pieds. Typiquement, les patients sont amenés à changer de tailles de bague, de chaussures, de chapeau, sous l’effet de l’épaississement des tissus mous. Ces changements morphologiques apparaissent très progressivement, la plupart du temps sans alerter les patients. C’est en comparant avec des photos anciennes qu’ils constateront l’évolution. De ce fait, les personnes atteintes mettent souvent des années avant de consulter un médecin. 1-3
Pour en savoir plus sur les symptômes de l’acromégalie, écoutez les explications du Pr Delemer sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
- Chez l’enfant, l’acromégalie se manifeste par un gigantisme (croissance excessive due à l’excès d’hormone de croissance). Les enfants touchés sont anormalement grands. Les cartilages osseux se soudent ensuite à la fin de la puberté, ce qui arrête la croissance. 1-3
L’acromégalie peut également entrainer un certain nombre de complications respiratoires, cardiaques, métaboliques ou rhumatologiques :
- L’apnée du sommeil est une des complications les plus fréquentes de l’acromégalie. Elle provoque une augmentation de la somnolence durant la journée, des ronflements prononcés, voire des interruptions de la respiration pendant le sommeil. 1,2,4
- L’hormone de croissance a également des effets sur des organes internes qui augmentent de volume : foie (hépatomégalie), thyroïde, cœur (cardiomégalie)… La cardiomégalie est à surveiller particulièrement. En effet un cœur trop gros ne peut assurer correctement sa fonction de pompe, ce qui peut conduire à un déficit d’oxygénation, qui se traduit par une fatigue intense, particulièrement lors des efforts.
- Un diabète peut apparaitre, les symptômes seront alors des urines abondantes associées à une soif intense. Ce diabète peut également entraîner des complications rénales ou oculaires. 3
- Les douleurs des articulations sont très fréquentes chez les patients acromégales. Elles peuvent être la cause d’un handicap au niveau des doigts, qui seront gourds. Des déformations osseuses au niveau de la colonne vertébrale et du sternum peuvent causer des douleurs au dos. 1-3
Pour en savoir plus sur les symptômes de l’acromégalie, écoutez les explications du Pr Lioté sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
- Les nerfs optiques se trouvant juste à côté de l’hypophyse, la présence d’un adénome hypophysaire peut les comprimer et entrainer une réduction de la vision ainsi que des maux de têtes. 1-3
- Enfin une coloscopie mettra fréquemment en évidence des polypes a du colon chez les patients acromégales. 1
a Polypes : petites excroissances bénignes, pouvant évoluer en cancer
Références :
- Orphanet – https://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Acromegalie-FRfrPub408.pdf
- Centre de référence des maladies rares de l’hypophyse – http://fr.ap-hm.fr/sites/default/files/files/defhy/defhy_acromegalie_en_questions.pdf
- Manuel MSD – https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-endocriniens-et-m%C3%A9taboliques/pathologies-hypophysaires/gigantisme-et-acrom%C3%A9galie
- Acromégalie et syndrome des apnées du sommeil, Christine Cortet-Rudelli – https://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfiles/19014.pdf
Dépistage et diagnostic de l'Acromégalie
Pour en savoir plus sur le dépistage de l’acromégalie, écoutez le témoignage du Pr Brue sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
Du fait de l’apparition lente et insidieuse des symptômes, cette maladie est généralement diagnostiquée après 4 à 10 ans d’évolution, et c’est un éventail de plusieurs manifestations qui amènera le médecin de première ligne à évoquer une acromégalie. Le plus souvent, les signes d’alerte correspondent à la découverte du syndrome dysmorphique acquis caractéristique de la maladie, couplé à une apnée du sommeil importante et des douleurs articulaires. Cependant les manifestations étant multiples, les médecins auxquels le patient s’adresse en premier recours peuvent être nombreux, et n’être consultés que pour un symptôme préoccupant, ce qui ralentit encore le diagnostic. 1-3
Pour en savoir plus sur le diagnostic de l’acromégalie, écoutez les explications du Pr Lioté sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
Chez l’enfant, une croissance très accélérée et une grande taille par rapport aux autres membres de la famille fera suspecter une acromégalie.
Le taux d’hormone de croissance (GH) dans le sang est mesuré suite à une prise de sang. Ce taux est trop élevé chez les patients. Cependant, l’hormone étant sécrétée de façon irrégulière, il faudra plusieurs tests pour confirmer son excès.
Le test de freinage par le glucose (ou test d’hyperglycémie provoquée par voie orale) permet de confirmer la sécrétion excessive d’hormone de croissance. En effet, en temps normal, lorsque le taux de glucose dans le sang augmente, il induit une baisse de la sécrétion d’hormone de croissance par une voie de rétrocontrôle. Dans l’acromégalie, ce rétrocontrôle ne fonctionne pas et le taux reste constant, il y a « absence de freinage ». 1-3
Pour une mesure plus fiable, l’IGF-1 (insulin-like growth factor-I) sérique, qui ne fluctue pas comme la GH, peut être dosée. Elle est 3 à 10 fois plus élevée chez les patients souffrant d’acromégalie. Ce taux permet aussi d’évaluer la réponse au traitement. 1-3
Pour en savoir plus sur le diagnostic de l’acromégalie, écoutez les explications du Dr Raulot sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
Il faut rechercher la cause de l’acromégalie. Elle est, dans la grande majorité des cas (95%), due à un adénome hypophysaire. Cette tumeur bénigne peut être détectée par une IRM de la tête ou un scanner.
Si aucun adénome n’est détecté au niveau de l’hypophyse, il est possible que la sécrétion excessive de GH soit due à une tumeur qui n’est pas située au niveau du système nerveux central, on parle alors d’acromégalie par sécrétion ectopique tumorale. L’hormone growth hormone releasing hormone (GHRH) est alors produite par une tumeur endocrine située ailleurs dans le corps, souvent au niveau des poumons ou du pancréas. La GHRH stimule l’hypophyse qui sécrète la GH. 5
Un bilan hormonal complet, permet enfin de contrôler les hormones impactées par l’adénome hypophysaire.
Des examens complémentaires peuvent également être prescrits pour évaluer le retentissement de l’adénome. Ainsi on pourra réaliser une coloscopie pour mettre en évidence les polypes du colon, une échographie cardiaque pour identifier une cardiomégalie, un examen ophtalmologique pour mesurer si le champ visuel est réduit du fait de la pression de la tumeur sur les nerfs optiques, ce qui peut aussi causer des céphalées. Enfin un examen polysomnographique permettra d’évaluer l’ampleur des troubles liés à l’apnée du sommeil, qui sont quasi systématiquement associées à l’acromégalie. 1-4
Références :
- Orphanet – https://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Acromegalie-FRfrPub408.pdf
- Centre de référence des maladies rares de l’hypophyse – http://fr.ap-hm.fr/sites/default/files/files/defhy/defhy_acromegalie_en_questions.pdf
- Manuel MSD – https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-endocriniens-et-m%C3%A9taboliques/pathologies-hypophysaires/gigantisme-et-acrom%C3%A9galie
- Acromégalie et syndrome des apnées du sommeil, Christine Cortet-Rudelli – https://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfiles/19014.pdf
- Acromégalie induite par la sécrétion ectopique de GHRH, Laetitia Garby et col. – https://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfiles/19009.pdf
Diagnostics différentiels de l'Acromégalie
L’acromégalie se manifeste typiquement par un syndrome dysmorphique acquis : déformation caractéristique du visage et des extrémités, associé à une apnée du sommeil et des douleurs articulaires. 1
Les principaux diagnostics différentiels sont les syndromes également caractérisés par un syndrome dysmorphique, une déformation des os longs et des douleurs articulaires.
Ainsi la Pachydermopériostose (ou Syndrome de Touraine Solente Gole), une maladie osseuse rare héréditaire, pourra faire penser à une acromégalie. Mais cette maladie dont l’étiologie est encore méconnue n’est pas due à une sécrétion excessive d’hormone de croissance. 2
L’Ostéopathie hypertrophiante pneumique (ou syndrome de Pierre Marie Foix) est un syndrome paranéoplasique associé à des déformations des os longs et des douleurs articulaires. 3
Dans ces syndromes, le test de freinage par le glucose et le taux d’IGF-1 sont normaux.
Il convient également d’exclure les patients ayant un aspect acromégaloïde, généralement familial, sans qu’il soit lié à un adénome hypophysaire ou aux autres manifestations associées à l’acromégalie.
Références :
- Orphanet – Acromégalie – https://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Acromegalie-FRfrPub408.pdf
- Orphanet – Pachydermopériostoe – https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Disease_Search.php?lng=FR&data_id=2542
- Ostéoarthropathie hypertrophiante, Franck Morin et col. – https://www.em-consulte.com/article/8524/osteoarthropathie-hypertrophiante
La prise en charge de l'Acromégalie
En l’absence de traitement, chez les patients acromégales dont la maladie n’est pas contrôlée, on observe une diminution d’espérance de vie de 10 ans en moyenne. L’excès sur le long terme de sécrétion d’hormone de croissance GH produit non seulement des déformations osseuses, mais aussi des complications respiratoires, cardiaques, métaboliques ou rhumatologiques. Ainsi, toute prise en charge a pour objectif de contrôler l’hypersécrétion de GH, réduire l’adénome hypophysaire et agir sur les symptômes. 1
Schématiquement, il existe trois types de traitements :
- La thérapie ablative par chirurgie est le traitement de choix. Elle consiste à retirer l’adénome hypophysaire. Celui-ci sera retiré par voie nasale si sa taille le permet. On parle alors de chirurgie transsphénoïdale. Si l’adénome est trop gros il convient alors d’ouvrir la boite crânienne pour réaliser l’opération. La chirurgie permet, dans 60% des cas, de supprimer rapidement les effets négatifs de la maladie, à l’exception des effets irréversibles (déformation des os…). 1,3
Pour en savoir plus sur l’acromégalie, écoutez le témoignage du Pr Jouanneau sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
En l’absence d’amélioration après la chirurgie, un autre traitement pourra être proposé si les traitements médicamenteux sont sans effet.
- La radiothérapie en conditions stéréotaxiques utilise les rayonnements pour détruire les cellules de la tumeur. Cette technique permet d’opérer dans le cerveau sans ouvrir la boîte crânienne et sans anesthésie générale, ce qui réduit considérablement les risques de complications et améliore le confort du patient. 1-3
Pour en savoir plus sur l’acromégalie, écoutez le témoignage du Pr Régis sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
- Un traitement médicamenteux peut être administré avant la chirurgie transsphénoïdale pour réduire la taille de l’adénome hypophysaire et faciliter son ablation par le chirurgien. Cela permet également de réduire les symptômes de l’acromégalie, notamment au niveau de l’épaississement des tissus mous de la gorge qui complique l’intubation lors de la chirurgie.
Si l’ablation ne fonctionne pas ou pas entièrement, ou encore si la chirurgie ne peut pas être envisagée, des médicaments peuvent réduire le taux d’hormone de croissance, avec pour objectif de contrôler la maladie. 1,3,4
C’est le cas des analogues de la somatostatine qui inhibent la sécrétion de l’hormone de croissance. Ils sont administrés par injection mensuelle.
En cas d’échec des autres solutions thérapeutiques (chirurgie, radiothérapie, analogues de la somatostatine), un traitement par antagoniste du récepteur de l’hormone de croissance peut alors être envisagé. Il bloque la liaison de l’hormone de croissance au niveau des tissus cibles et freine ainsi les mécanismes intracellulaires qu’elle contrôle.
Pour en savoir plus sur l’acromégalie, écoutez le témoignage du Dr Albarel sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
Enfin, dans les rares cas où une hypersécrétion résiduelle de l’hormone de croissance subsiste, des agonistes dopaminergiques peuvent être utilisés. Agissant au niveau des récepteurs dopaminergiques, leur action sera moins importante celle des analogues de la somatostatine. Ils pourront être utiles, souvent en tant que traitement d’appoint, du fait de leur efficacité moindre.5
Références :
- Orphanet – https://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Acromegalie-FRfrPub408.pdf
- Association pour la recherche sur les tumeurs cérébrales – https://www.artc.asso.fr/les-tumeurs-cerebrales/les-traitements/le-traitement-par-radiotherapie/
- Centre de référence DEFHY – Centre de référence des maladies rares de l’hypophyse – http://fr.ap-hm.fr/sites/default/files/files/defhy/defhy_acromegalie_en_questions.pdf
- Vidal- https://www.vidal.fr/substances/22586/pegvisomant/
- EMConsulte – traitement médical de l’acromégalie : https://www.em-consulte.com/article/76335
La parole aux patients atteints d'Acromégalie
Du fait de la progression lente et insidieuse des symptômes d’acromégalie, l’épaississement des traits et des extrémités n’est pas facilement mis en évidence. Le diagnostic de cette maladie rare est donc tardif : 4 à 10 ans après le début de la maladie en moyenne. C’est souvent en regardant d’anciennes photos plusieurs années plus tard que les patients ne se reconnaissent plus et se posent des questions.
Pour en savoir plus sur le ressenti des patients atteints d’acromégalie, écoutez le témoignage de Mme Faugeroux sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
L’errance diagnostique est d’autant plus importante que les manifestations de la maladie sont multiples et peu spécifiques (céphalées, douleurs, fatigue…). Ses symptômes sont donc souvent d’abord attribués à d’autres causes.
Pour en savoir plus sur l’acromégalie et l’errance diagnostique, écoutez le témoignage du Mme Dubois sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
Plus le diagnostic est tardif, plus les modifications observées sont irréversibles, notamment le syndrome dysmorphique. Il est donc capital de sensibiliser les médecins de première ligne et le grand public au dépistage précoce de cette maladie qu’est l’acromégalie. C’est notamment l’objectif des centres de références maladies rares, mais aussi des associations de patients et de proches de patients. 1,2
Les personnes souffrant de maladies rares doivent souvent faire face à l’épreuve de l’errance diagnostique. Lorsque le diagnostic est enfin établi, elles se trouvent alors face à une maladie peu connue. Il peut être alors très important de se tourner vers des associations de patients qui pourront apporter informations, écoute, retour d’expérience, et contact avec des personnes confrontés aux mêmes problématiques. Les associations sont à présent des partenaires à part entière des centres de références maladies rares. 2
Pour en savoir plus sur les aidants, écoutez le témoignage du Mme Lançon sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
L’amélioration de la qualité de vie est un objectif important des centres de références des maladies hypophysaires. Les programmes d’éducation thérapeutique des patients peuvent y contribuer fortement. Des thématiques diverses sont abordées lors de nombreux ateliers (risques psychosociaux, traitements, complications, nutrition…) au cours desquels les patients apprennent à mieux gérer leur maladie, partager leurs expériences, identifier leurs difficultés, et trouver des réponses auprès de professionnels de santé. 1
Pour en savoir plus sur l’acromégalie et le programme d’éducation thérapeutique, écoutez le témoignage du Dr Albarel sur RARE à l’écoute, la chaîne de podcast dédiée aux maladies rares, en cliquant ici.
Références :
- Centre de référence des maladies rares de l’hypophyse – éducation thérapeutique – http://fr.ap-hm.fr/site/defhy/espace-patient/programme-d-education-therapeutique-defhyedu
- Acromégales, pas seulement – https://www.acromegalie-asso.org/
Les spécialistes de l'Acromégalie
Si vous souhaitez plus d’informations sur l’acromégalie, vous pouvez consulter les articles, vidéos et sites web suivants :
- Centre de référence des maladies rares de l’hypophyse – http://fr.ap-hm.fr/site/defhy/le-centre/les-pathologies/acromegalie
- Centre de référence des maladies rares de l’hypophyse – éducation thérapeutique – http://fr.ap-hm.fr/site/defhy/espace-patient/programme-d-education-therapeutique-defhyedu
- Assistance Publique des hôpitaux de Marseille – vidéo maladie rare – https://www.youtube.com/watch?v=F-mDScyl_zU
- Magazine de la santé – L’acromégalie – vidéo – https://www.youtube.com/watch?v=FjQtcBJ5rUs
- Orphanet – https://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Acromegalie-FRfrPub408.pdf
- Manuel MSD – https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-endocriniens-et-m%C3%A9taboliques/pathologies-hypophysaires/gigantisme-et-acrom%C3%A9galie
- Acromégalie et syndrome des apnées du sommeil, Christine Cortet-Rudelli – https://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfiles/19014.pdf
- Acromégalie induite par la sécrétion ectopique de GHRH, Laetitia Garby et col. – https://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfiles/19009.pdf
- Acromégales, pas seulement – https://www.acromegalie-asso.org/
- Société française d’endocrinologie – http://sfendocrino.org/
- Filière FIRENDO – http://www.firendo.fr/accueil-filiere-firendo/