Les points clés – Définition du Syndrome de Myhre
Le syndrome de Myhre, anciennement appelé LAPS syndrome (Laryngotracheal stenosis, Arthropathy, Prognathism, and Short stature), est une maladie du tissu conjonctif. Ce syndrome est caractérisé par une atteinte multisystémique, une fibrose progressive et proliférative pouvant survenir spontanément ou à la suite d’un traumatisme ou d’une intervention chirurgicale, et une déficience intellectuelle légère à modérée. 1-4
Le syndrome de Myhre est une maladie génétique extrêmement rare, causée par une mutation du gène SMAD4, localisé sur le chromosome 18, qui code pour une protéine impliquée dans le développement de nombreux systèmes corporels, régulant la croissance et la division cellulaires (prolifération). Lors de la mutation du gène SMAD4, l’activité du gène est augmentée de façon extrême : on parle ainsi d’une mutation à gain de fonction. La mutation impliquée dans le syndrome de Myhre est une mutation de novo, c’est-à-dire qu’elle se produit au hasard sans qu’aucun des parents ne la possède dans son patrimoine génétique. 1-3,5,6
Pour en savoir plus sur les caractéristiques génétiques du syndrome de Myhre, retrouvez les explications du Pr Cormier-Daire sur RARE à l’écoute, le podcast dédié aux maladies rares, en cliquant ici.
Le syndrome de Myhre présente une variété de signes et de symptômes pouvant apparaitre en période prénatale, après la naissance, ou dans la petite enfance. Ils affectent de nombreuses parties de l’organisme de façon plus ou moins sévères, et dont certains deviennent plus apparents avec l’âge. Les signes et symptômes les plus courants comprennent une petite taille, des anomalies du squelette, une mobilité articulaire limitée, des traits faciaux caractéristiques, des problèmes intellectuels et comportementaux, une perte d’audition, et des troubles cardiaques et respiratoires. 1-4
Pour en savoir plus sur les symptômes du syndrome de Myhre, retrouvez les explications du Pr Cormier-Daire sur RARE à l’écoute, le podcast dédié aux maladies rares, en cliquant ici.
La prévalence du syndrome de Myhre est estimée à moins de 1/1 000 000 dans le monde. À ce jour, moins de 100 cas ont été rapportés et décrits dans la littérature, sans distinction apparente d’ethnie ou de sexe. 1,4
Le syndrome de Myhre est une maladie progressive dont les complications peuvent être mortelles. Les complications respiratoires, cardiaques et l’atteinte laryngo-trachéale sont les principales causes de morbidité. 1
Le diagnostic repose principalement sur les caractéristiques cliniques et radiologiques, et peut être confirmé par un test génétique (panel de gènes liés à la déficience intellectuelle ou séquençage complet du génome). Une évaluation neuropsychologique (tests psychométriques) est conseillée dès la petite enfance pour détecter les retards de développement. Des examens complémentaires tels que l’échocardiogramme pouvant aider à déterminer la nature exacte des malformations cardiaques, et les tests périodiques de l’audition essentiels à la détection de toute perte de capacité auditive, sont également recommandés. 1-3
La prise en charge consiste principalement en des soins à visée symptomatique et nécessite une équipe médicale multidisciplinaire. Des appareils auditifs peuvent être nécessaires en cas de perte d’audition. Une supplémentation en oxygène peut être recommandée, ainsi qu’une trachéotomie à long terme. Certaines anomalies ou complications peuvent nécessiter une intervention chirurgicale. Les pathologies respiratoires, l’hypertension et l’insuffisance cardiaque doivent être prises en charge en conséquence. Des services spéciaux incluant une thérapie physique, une orthophonie ou un soutien psychologique peuvent être recommandés. La kinésithérapie et l’ergothérapie peuvent être utiles pour la mobilité des articulations, ainsi que pour la prise en charge de la déficience intellectuelle et du retard de développement. 1-4
Références
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Myhre syndrome : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Disease_Search.php?lng=EN&data_id=2385
- NCBI, GeneReviews – Myhre Syndrome : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK425723/
- NORD – National Organization for Rare Disorders – Myhre Syndrome : https://rarediseases.org/rare-diseases/myhre-syndrome/
- PNDS, HAS – Dysplasies géléophysiques et dysplasies acromicriques : https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2021-10/pnds_da_et_dg_septembre_2021vcd.pdf
- Base de données génomique VarSome – gène SMAD4 : https://varsome.com/gene/hg38/SMAD4
- Base de données génomique GeneCards – gène SMAD4 : https://www.genecards.org/cgi-bin/carddisp.pl?gene=SMAD4
Les symptômes du Syndrome de Myhre
Les symptômes du syndrome de Myhre sont variables selon les individus atteints de cette maladie. Certains symptômes peuvent survenir avant la naissance et se poursuivre après de façon sévère. Les patients atteints du syndrome de Myhre peuvent ainsi présenter : 1-4
- une petite taille,
- un retard de croissance,
- une peau épaisse,
- une dysmorphie faciale,
- un prognathisme,
- une hypoplasie du maxillaire,
- une morphologie anormale des lèvres: lèvres fines,
- une bouche étroite,
- une fente palpébrale courte,
- des oreilles courtes,
- un philtrum court,
- un affaissement de la paupière (= ptosis),
- une hyperostose crâniofaciale,
- un épaississement de la voute du crâne,
- une raideur des articulations,
- un élargissement des côtes,
- un raccourcissement des doigts et des orteils (= brachydactylie),
- des grandes ailes iliaques,
- des corps vertébraux courts et larges (= platyspondylie),
- une hypertrophie musculaire,
- une anomalie de la morphologie de l’épiphyse,
- des hernies: fémorale, inguinale,
- une déficience neurosensorielle,
- une perte auditive,
- une surdité,
- des troubles de la réfraction,
- une cataracte congénitale,
- une dystrophie rétinienne,
- un strabisme,
- une hypermétropie élevée,
- de l’hypertension artérielle,
- une insuffisance respiratoire,
- une anomalie cardiaque,
- une sténose laryngo-trachéale,
- une hypoplasie des organes génitaux externes,
- un hypogonadisme,
- une puberté précoce,
- un hypospadias,
- des difficultés à s’alimenter,
- des troubles gastro-intestinaux,
- un retard de développement,
- une déficience intellectuelle,
- un trouble de l’apprentissage,
- un trouble du comportement.
Références
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Myhre syndrome : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Disease_Search.php?lng=EN&data_id=2385
- Orphanet – Myhre syndrome – Signes cliniques et symptômes https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Disease_HPOTerms.php?lng=EN&data_id=2385&Typ=Pat&diseaseType=Pat&from=rightMenu
- NCBI, GeneReviews – Myhre Syndrome : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK425723/
- NORD – National Organization for Rare Disorders – Myhre Syndrome : https://rarediseases.org/rare-diseases/myhre-syndrome/
Dépistage et diagnostic du Syndrome de Myhre
Le diagnostic du syndrome de Myhre repose sur : 1-3
- l’identification de symptômes caractéristiques,
- un examen clinique approfondi,
- divers tests spécialisés.
Un diagnostic clinique du syndrome de Myhre est réalisé sur la base d’un examen clinique approfondi, de l’identification de signes physiques caractéristiques, et d’examens d’imagerie. Tous les patients doivent effectuer un test de génétique moléculaire afin de mettre en évidence les mutations du gène SMAD4, et de confirmer le diagnostic de la maladie. Les tests génétiques sont réalisés sous forme d’un séquençage complet du génome, ou à l’aide d’un panel de gènes liés à la déficience intellectuelle et à l’autisme. 2,3
Une évaluation neuropsychologique est recommandée dès la petite enfance pour détecter les retards de développement. En effet, la déficience intellectuelle ne peut pas être détectée avant que l’enfant ne soit scolarisé, et suffisamment âgé pour participer à des tests cliniques. Des tests psychométriques peuvent ainsi être effectués au début du développement et de façon continue pour aider à déterminer la présence et l’étendue de la déficience intellectuelle et des problèmes comportementaux. 2,3
Pour en savoir plus sur les symptômes neuropsychiatriques du syndrome de Myhre, retrouvez les explications du Pr Chaste sur RARE à l’écoute, le podcast dédié aux maladies rares, en cliquant ici.
Les malformations et complications caractéristiques du syndrome de Myhre peuvent pour certaines être détectées dès la naissance, et pour d’autres ne devenir évidentes que plus tardivement dans l’enfance. Un examen radiographique (étude du squelette) peut être utilisé pour identifier les malformations du squelette. Un échocardiogramme peut permettre de révéler les malformations cardiaques. La consultation cardiaque doit être répétée régulièrement (tous les 1 à 2 ans) pour surveiller la progression et la sévérité des malformations cardiaques. Des tests périodiques de l’audition sont essentiels pour détecter toute perte de capacité auditive chez le nourrisson ou l’enfant. 2,3
Pour en savoir plus sur la prise en charge et le suivi du syndrome de Myhre, retrouvez les explications du Dr Yang sur RARE à l’écoute, le podcast dédié aux maladies rares, en cliquant ici.
Références
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Myhre syndrome : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Disease_Search.php?lng=EN&data_id=2385
- NCBI, GeneReviews – Myhre Syndrome : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK425723/
- NORD – National Organization for Rare Disorders – Myhre Syndrome : https://rarediseases.org/rare-diseases/myhre-syndrome/
Les diagnostics différentiels du Syndrome de Myhre
Les diagnostics différentiels du syndrome de Myhre comprennent d’autres syndromes génétiques caractérisés par une petite taille, une brachydactylie, une peau raide et épaisse, une mobilité articulaire restreinte et une atteinte cardiovasculaire. Il est primordial d’écarter les diagnostics différentiels pour confirmer le diagnostic du syndrome de Myhre, afin de mettre en place une prise en charge précoce et adaptée. 1,2
Ainsi, les diagnostics différentiels à écarter face à une suspicion de syndrome de Myhre incluent : 1-6
- La dysplasie acromicrique, qui est une dysplasie osseuse caractérisée par une petite taille, des mains et des pieds courts, une légère dysmorphie faciale et des anomalies caractéristiques des mains. Cette maladie est due à une mutation sur le gène FBN1, localisé sur le chromosome 15. Elle se distingue du syndrome de Myhre par une absence de perte auditive, une absence d’un épaississement de la voute crânienne, et des anomalies cardiaques moins fréquentes. L’examen radiologique et le test génétique peuvent aider à établir le diagnostic.
- La dysplasie géléophysique, qui est une dysplasie squelettique caractérisée par une petite taille, des anomalies sévères des mains et des pieds, et un faciès caractéristique (visage dit « joyeux »). Cette maladie est due à des mutations sur le gène FBN1 (transmission autosomique dominante) localisé sur le chromosome 15, ou sur le gène ADAMTSL2 (transmissions autosomique récessive) localisé sur le chromosome 9. Elle se distingue du syndrome de Myhre par la présence d’un faciès caractéristique et d’une hépatomégalie. L’examen radiologique et le test génétique peuvent aider à établir le diagnostic.
- Le syndrome de Weill-Marchesani, qui est un trouble du tissu conjonctif caractérisé par des anomalies du cristallin, une petite taille, une brachydactylie, une raideur articulaire et des anomalies cardiovasculaires. Ce syndrome est causé par des mutations sur le gène ADAMST10 (transmissions autosomique récessive) localisé sur le chromosome 19, ou sur le gène FBN1 (transmission autosomique dominante) localisé sur le chromosome 15. Ce syndrome se distingue du syndrome de Myhre par la présence d’anomalies distinctives du cristallin et de l’absence de perte auditive. L’examen radiologique et le test génétique peuvent aider à établir le diagnostic.
- Le nanisme Mulibrey, qui est une anomalie rare du développement embryonnaire caractérisée par un retard de croissance pré- et postnatal, une macrocéphalie, une finesse des membres et une dysmorphie crânio-faciale, ainsi qu’une atteinte multi-organes provoquant de nombreuses complications (péricardite, hépatomégalie, stéatose hépatique, diabète type 2, tumeur de Wilms, fibrothécomes ovariens, …). Cette maladie est causée par des mutations sur le gène TRIM37 localisé sur le chromosome 17. Cette maladie se distingue du syndrome de Myhre par une taille encore plus petite et une voix aiguë. L’examen radiologique et le test génétique peuvent aider à établir le diagnostic.
Références
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Myhre syndrome : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Disease_Search.php?lng=EN&data_id=2385
- NCBI, GeneReviews – Myhre Syndrome : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK425723/
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Dysplasie acromicrique : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?Lng=FR&Expert=969
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Dysplasie géléophysique : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?lng=FR&Expert=2623
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Syndrome de Weill-Marchesani : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?lng=fr&Expert=3449
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Nanisme Mulibrey : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?lng=FR&Expert=2576
La prise en charge du Syndrome de Myhre
La prise en charge adaptée des patients atteints du syndrome de Myhre est essentielle. Actuellement, il n’existe pas de traitement curatif pour cette maladie. La prise en charge est ainsi orientée vers le traitement des symptômes. Le traitement nécessite la coordination d’une équipe de spécialistes regroupant entre autres pédiatres, orthopédistes, rhumatologues, cardiologues, oto-rhino-laryngologistes, pneumologues, ophtalmologistes, neuropsychologues, orthophonistes, kinésithérapeutes. Des évaluations annuelles ophtalmologiques, ORL, respiratoires, cardiovasculaires, du développement des aptitudes physiques et de la mobilité articulaire sont ainsi recommandées auprès de ces différents spécialistes. 1-4
- Prise en charge de la perte d’audition 1,2,4
La perte d’audition est l’un des symptômes majeurs du syndrome de Myhre, qui peut entraîner des conséquences sur l’apprentissage et le langage des patients touchés par la maladie. Des appareils auditifs peuvent être nécessaires en cas de perte d’audition.
La pose d’aérateurs trans-tympaniques transitoires ou permanents peut également être proposée, afin d’améliorer l’audition. Ce sont des tubes creux placés au travers du tympan qui améliorent l’aération de l’oreille moyenne en maintenant une ouverture dans le tympan.
Pour en savoir plus sur la prise en charge ORL du syndrome de Myhre, retrouvez les explications du Dr Thierry sur RARE à l’écoute, le podcast dédié aux maladies rares, en cliquant ici.
- Prise en charge des affections respiratoires et cardiovasculaires 1,2,4
Les affections pulmonaires, la sténose laryngo-trachéale, l’insuffisance cardiaque et l’hypertension doivent être prises en charge grâce à des soins de support ou des traitements médicamenteux.
L’instauration d’une supplémentation en oxygène peut être nécessaire pour améliorer la symptomatologie, ainsi qu’une trachéotomie à long terme permettant notamment de faciliter la respiration.
Un traitement par diurétiques et régime sans sel peut être recommandé afin de diminuer les signes d’hypertension.
Les infections pulmonaires peuvent être traitées par antibiothérapie adaptée.
Pour en savoir plus sur la prise en charge du syndrome de Myhre, retrouvez les explications du Dr Yang sur RARE à l’écoute, le podcast dédié aux maladies rares, en cliquant ici.
- Prise en charge des troubles alimentaires 1-3
Certains patients atteints du syndrome de Myhre peuvent rencontrer des difficultés à s’alimenter (difficultés à avaler, insuffisance d’apport). Une gastrotomie peut s’avérer nécessaire pour apporter par l’intermédiaire d’un tube, directement dans l’estomac, les éléments nutritifs dont le patient a besoin.
Les troubles gastro-intestinaux peuvent être traités par des moyens diététiques en suivant par exemple un régime alimentaire adapté, ou bien en utilisant des médicaments spécifiques pour traiter certains symptômes.
- Prise en charge chirurgicale 1-3
Certaines anomalies ou pathologies associées au syndrome de Myhre comme les dysmorphies faciales, les malformations cardiaques congénitales, les malformations gastro-intestinales, les cataractes congénitales et l’hypospadias peuvent nécessiter une intervention chirurgicale.
- Prise en charge physique et psychologique 1-4
La prise en charge physique vise à prévenir, réduire ou compenser les conséquences fonctionnelles et psychologiques de la maladie.
La kinésithérapie peut être recommandée pour réduire la raideur musculaire associée au syndrome de Myhre, en ciblant la mobilité des articulations afin d’améliorer les capacités fonctionnelles des patients.
L’ergothérapie peut également être proposée pour repérer les difficultés fonctionnelles dans les activités quotidiennes des patients. Des adaptations d’aide au quotidien (aménagement du domicile, matériel spécialisé, orthèses, …) pourront être mises en place afin de préserver l’autonomie et l’indépendance des patients.
La prise en charge de la déficience intellectuelle et du retard de développement est nécessaire. Pour cela, des séances d’orthophonie peuvent être proposées, tout comme une analyse appliquée du comportement. Une thérapie individualisée ou un traitement pharmacologique de l’anxiété, de la dépression ou d’autres manifestations psychologiques, peuvent être appropriés.
Pour en savoir plus sur la prise en charge neuropsychiatrique du syndrome de Myhre, retrouvez les explications du Pr Chaste sur RARE à l’écoute, le podcast dédié aux maladies rares, en cliquant ici.
Un suivi psychologique est également primordial pour accompagner les patients dans la gestion de leur quotidien. Par ailleurs, la petite taille peut être à l’origine d’une souffrance psychologique et d’un isolement social qu’il faudra rechercher et prendre en charge.
Références
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Myhre syndrome : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Disease_Search.php?lng=EN&data_id=2385
- NCBI, GeneReviews – Myhre Syndrome : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK425723/
- NORD – National Organization for Rare Disorders – Myhre Syndrome : https://rarediseases.org/rare-diseases/myhre-syndrome/
- PNDS, HAS – Dysplasies géléophysiques et dysplasies acromicriques : https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2021-10/pnds_da_et_dg_septembre_2021vcd.pdf
La parole aux patients atteints du Syndrome de Myhre
Le syndrome de Myhre impacte sur le quotidien des patient atteints et de leur famille. En effet, les enfants et adultes atteints par le syndrome nécessitent un suivi médical régulier et conséquent qui peut provoquer un sentiment d’anxiété et un isolement social dès le plus jeune âge. Il peut devenir difficile de communiquer, de se déplacer, d’être scolarisé, de travailler à mesure que les aptitudes d’apprentissage, les capacités motrices et l’audition déclinent. Le suivi multidisciplinaire et la prise en charge précoce des symptômes invalidants sont importants dans cette pathologie. 1
Afin d’améliorer la prise en charge et le suivi des patients atteints du syndrome de Myhre, il est important de sensibiliser le grand public à cette maladie rare et les professionnels de santé au diagnostic et à la prise en charge précoce. 1
Améliorer l’information des patients et des professionnels de santé pour faciliter le diagnostic et optimiser la prise en charge des patients, sont les objectifs des Filières de Santé Maladies Rares et des Centres de Référence Maladies Rares qui apportent leur savoir-faire et leur expertise. Pour le syndrome de Myhre, les filières Oscar – Filière de santé Maladies rares de l’os, du calcium et du cartilage, et AnDDI-Rares – Filière de santé Anomalies du Développement avec ou sans Déficience Intellectuelle de causes Rares, sont en 1ère ligne. 2,3
Au-delà de l’accompagnement des malades dans le parcours de soins, les associations de patients comme l’AFSMy – Association Française du Syndrome de Myhre, ou l’association américaine Myhre Syndrome Foundation, ont pour objectifs de : 4,5
- apporter une écoute et un soutien moral aux malades et à leurs proches,
- accompagner les malades et leurs proches dans le parcours de soins,
- informer et communiquer auprès des professionnels de santé, du grand public, des patients et de leurs proches sur la maladie,
- soutenir et promouvoir la recherche.
Pour en savoir plus sur l’AFSMy, l’Association Française du Syndrome de Myhre, retrouvez le témoignage de Mme Pottier sur RARE à l’écoute, le podcast dédié aux maladies rares, en cliquant ici.
Références
- NCBI, GeneReviews – Myhre Syndrome : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK425723/
- Filière Oscar – Filière de santé Maladies rares de l’os, du calcium et du cartilage : https://www.filiere-oscar.fr/
- Filière AnDDI-Rares – Filière de santé Anomalies du Développement avec ou sans Déficience Intellectuelle de causes Rares : http://anddi-rares.org/
- Association AFSMy – Association Française du Syndrome de Myhre : https://sophiepottierdupre.wixsite.com/associationmyhre
- Myhre Syndrome Foundation : https://www.myhresyndrome.org/
Les spécialistes du Syndrome de Myhre
Pour plus d’informations sur le syndrome de Myhre, vous pouvez consulter les articles, vidéos et sites web ci-dessous :
- Filière Oscar – Filière de santé Maladies rares de l’os, du calcium et du cartilage : https://www.filiere-oscar.fr/
- Filière AnDDI-Rares – Filière de santé Anomalies du Développement avec ou sans Déficience Intellectuelle de causes Rares : http://anddi-rares.org/
- PNDS, HAS – Dysplasies géléophysiques et dysplasies acromicriques : https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2021-10/pnds_da_et_dg_septembre_2021vcd.pdf
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Myhre syndrome : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Disease_Search.php?lng=EN&data_id=2385
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Dysplasie acromicrique : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?Lng=FR&Expert=969
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Dysplasie géléophysique : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?lng=FR&Expert=2623
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Syndrome de Weill-Marchesani : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?lng=fr&Expert=3449
- Encyclopédie Orphanet Grand Public – Nanisme Mulibrey : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?lng=FR&Expert=2576
- Orphanet – Myhre syndrome – Signes cliniques et symptômes https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Disease_HPOTerms.php?lng=EN&data_id=2385&Typ=Pat&diseaseType=Pat&from=rightMenu
- SFG – Société Française de Génétique : http://www.sfgenetique.org/
- SFBD – Société Française de Biologie du Développement : https://sfbd.fr/
- SFP – Société Française de Pédiatrie : https://www.sfpediatrie.com/
- SFC – Société Française de Neurologie : https://www.sf-neuro.org/
- SFR – Société Française de Rhumatologie : https://sfr.larhumatologie.fr/
- Association AFSMy – Association Française du Syndrome de Myhre : https://sophiepottierdupre.wixsite.com/associationmyhre
- Myhre Syndrome Foundation : https://www.myhresyndrome.org/
- NCBI, GeneReviews – Myhre Syndrome : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK425723/
- NORD – National Organization for Rare Disorders – Myhre Syndrome : https://rarediseases.org/rare-diseases/myhre-syndrome/
- Base de données génomique VarSome – gène SMAD4 : https://varsome.com/gene/hg38/SMAD4
- Base de données génomique GeneCards – gène SMAD4 : https://www.genecards.org/cgi-bin/carddisp.pl?gene=SMAD4